Maladies rares : les délégués spécialistes de Pharmafield
Aujourd’hui, plus de cinquante collaborateurs de Pharmafield interviennent sur des maladies rares afin d’apporter de l’information aux médecins et de promouvoir les traitements existants. Une interview de Benjamin Levistre, CEO.
Quel est votre positionnement sur les maladies rares ?
Pour ces pathologies complexes et qui engagent souvent le pronostic vital du patient, nous sensibilisons les médecins à travers une information scientifique et médicale très qualitative. Le but est de les aider à suspecter cette maladie (que souvent, ils ne connaissent pas ou peu) par la mise en convergence de symptômes qui, pris isolément, ne conduiraient pas à cette suspicion. En outre, nous les informons sur les spécialistes ou centres experts qui seront à même de valider ou non leur diagnostic et prendre en charge le patient.
Comment procédez‑vous ?
La priorité est de construire un véritable maillage entre les praticiens qui sont au contact des patients et des acteurs du diagnostic et du soin.
Pour cela, nos délégués rencontrent l’ensemble des parties prenantes: médecins généralistes, spécialistes de ville et hospitaliers, centres experts, etc, concernés par une maladie rare.
Conduire au diagnostic le plus précoce possible de cette dernière va en effet permettre de limiter l’errance diagnostique du patient (parfois supérieure à trois ans) et éviter les multiples prescriptions (potentiellement délétères) pouvant être faites par les praticiens consultés, sur la base de diagnostics faussés par la connaissance partielle du dossier patient. Ces différentes actions concourent à préserver les chances du patient.
Comment vos délégués sont‑ils formés sur ce type de mission ?
Tous nos collaborateurs ont un backup scientifique pour assimiler aisément l’information sur la maladie. Une parfaite connaissance de l’environnement du patient est également de toute première importance.
La formation scientifique est primordiale ; à la fois initiale et continue, afin que les délégués maîtrisent une pathologie souvent complexe. Cette formation est dispensée par le laboratoire, accompagné de nos experts scientifiques et de nos spécialistes en communication médicale. Nos équipes doivent être capables de bien maîtriser le maillage entre les praticiens, leurs attentes et leurs besoins en matière de bon usage du médicament.
Comment opèrent‑ils ?
Tout d’abord, ils calent leurs actions sur la réalité des structures de parcours de soin patients. Dans la pratique, les premières rencontres se font en présentiel puis il est important d’amener des interactions digitales pour compléter les informations et rester en contact permanent avec les praticiens. Ce type d’exercice s’accorde bien avec la politique de réseaux exclusifs et dédiés que Pharmafield met en œuvre depuis plus de quatre ans.
Avez‑vous développé une stratégie très spécifique dans les maladies rares ?
Tout à fait. Il y a un travail important de ciblage des médecins et d’identification du parcours du patient afin d’assurer la fluidité de l’information. Nous affinons cette stratégie avec nos partenaires laboratoires depuis plus de trois ans. C’est aujourd’hui une de nos expertises reconnues, permettant la promotion efficace des traitements des maladies rares. Nous avons désormais sept clients pour lesquels nous travaillons dans ce domaine et poursuivons le développement cette activité.